Parfois les gens vous demandent « bon d’accord, t’aimes le dessin, mais c’est qui ton artiste préféré ? ». Je ne répondrais certainement pas « Kim Jung Gi » à la question, car il n’est pas accessible, il dégoûterait presque les gens du dessin tellement son niveau est inégalable. Dans le milieu, on l’appelle « The master », mais pas du kung-fu. De nationalité coréenne, il partage son temps entre sa profession de professeur de dessin dans une école qu’il a cofondé avec un de ses amis, et voyager dans les quatre coins du monde pour faire des exhibitions. En général il arrive devant une immense toile blanche de trois mètres sur deux et se met à dessiner, sans brouillon, sans hésitation, et son imagination prend petit à petit forme pour pondre systématiquement un chef-d’œuvre.
Pour la petite histoire Jung Gi (oui Kim c’est son nom de famille) était très réputé en Asie mais très peu en Occident mais il s’y est fait connaître un peu par hasard. Il y a à peu près cinq ans il a accompagné un ami au festival d’Angoulême mais alors qu’il s’ennuyait dans sa chambre, il a intégralement rempli ses murs de dessins. Ce n’est pas passé inaperçu.
Je vous partage une infime partie de ce dont son talent est capable.