Tu flippes ? C’est normal, c’est Lucian Freud (1922-2011). Petit-fils de Sigmund, il semblerait que la famille en tienne quand même une sacrée grosse couche de génération en génération, et c’est pour ça qu’on les aime bien les amis Freud. Ceci dit, la psycho c’est pas intéressant, ça n’a aucun rapport avec le blog et j’y connais que dalle, donc je vais parler du peintre. Personnellement, ses périodes surréalistes et « néo-romantique » ne m’intéressent pas spécialement, par contre l’âge de la maturité, ça j’aime !
Ses peintures font ressortir un aspect assez macabre, quasi-morbide de ses sujets vivants. Freud peignait principalement des personnes qu’il connaissait bien pour ne laisser place à aucune erreur ou omission, son obsession pour ne dissimuler aucun détail lui a permis d’en faire son style.
Cette peinture détient un record. Elle s’est vendue 34 millions de dollars alors que son créateur était toujours en vie, ce qui en fait l’oeuvre vendue la plus chère alors que son auteur faisait encore partie de ce monde.
Les trois dernières années de sa vie, Freud a travaillé presque tous les jours sur ce portrait de son assistant et ami. Malheureusement il ne l’achèvera pas.
Et oui, ce brave Lucien a aussi peint son altesse sérénissime la reine Elizabeth II. Etant donné sa façon de peindre, autant vous dire que le portrait a fait polémique, la royauté censée être parfaite, démunie de toute imperfection, se voit maltraitée par un homme qui n’hésite pas à faire exagérer l’éclairage artificiel sur la peau complètement ridée de la reine qu’il n’épargne pas du tout.