Parfois dans la vie il faut se faire des cadeaux, et c’est ce que j’ai fait. Je me suis acheté un objectif macro Sigma 105mm, toujours voulu faire de la macro, étant quelque peu attiré par les bestioles qui peuplent notre belle et verdoyante planète. De plus, j’ai toujours été phobique des hyménoptères (guêpes, frelons, bourdons, etc.) et il est vrai que la photographie nous apporte parfois une adrénaline qui nous fait oublier nos peurs ; j’ai donc misé la-dessus. J’ai eu l’occasion d’aller dans le sud, le vent d’autan a fait que les insectes ne sont pas trop sortis, sauf les gros, comme nos tristement célèbres frelons asiatiques. Et puis y’a d’autres photos expérimentales. C’est un début, faut être indulgent.
T’as photographié quoi avec tes pieds ? #3
Toi aussi écris comme le Gorafi : « Depuis 3 mois et demi, elle attend sa commande au retrait marchandise d’Ikea »
« J’en ai marre du café de mauvaise qualité du distributeur, j’ai envie d’un vrai café à l’italienne. » C’est par ces mots qu’H. 29 ans commence. Elle nous a donné rendez-vous au retrait des marchandises d’Ikea de Bordeaux. Depuis trois mois et demi maintenant, elle attend que son nom passe en première position dans la liste, mais malheureusement, un défaut de fabrication du logiciel empêche la monté du nom : elle reste désespérément en seconde position.
« Quand le troisième est passé en première position, la première fois, ça ne m’a pas semblé normal, vu que j’étais là avant, mais je n’ai rien dit parce que je suis bien élevée. Mais au bout de la trente-cinquième personne à me passer devant, j’ai commencé à me poser des questions. »
Les employés ont eu mal au cœur de cette situation et se relaie quotidiennement pour aller lui chercher un hotdog ou un brownie à l’épicerie suédoise. « J’espère juste qu’il n’y a pas trop de matière fécale dans le brownie, car si je tombe malade, que je ne suis pas devant l’écran et que mon nom passe en tête, je devrais tout recommencer du début. »
De leur côté, les employés attendent la mise à jour du logiciel. « Depuis quelques temps déjà, on a pas mal de problème avec le logiciel, une personne a attendu quatre semaines avant de pouvoir retirer sa commande, mais là, ça devient pénible, 106 jours, ce n’est plus tenable. On attend la mise à jour du logiciel, mais Ikea ne veut pas payer la licence, la situation reste bloquée. »
H. ne désespère pas, elle sait que son tour viendra : « Je sais que les employés n’y sont pour rien, de toute façon, c’est la faute de la maison mère, ce sont des pingres. Le plus gros problème, c’est les bancs en bois qui sont inconfortables, j’ai demandé au manager si je pouvais avoir un canapé comme ils en ont en stock mais on a pas de nouvelle, la question a été remontée à la direction et on attend toujours. »
Les yeux rivés sur l’écran, optimiste, elle nous dit : « Je sais que j’aurai ma commande un jour, quand ils seront obligés de passer à Windows 10 par la mise à jour automatique, le logiciel ne marchera plus du tout et ils achèteront la licence. »
En attendant, H. patiente toujours.
Dina Brodsky : Bic et branches
Lorsque certaines personnes commencent le dessin, la plupart aiment s’attaquer à l’être humain, mince affaire. Dina Brodsky est une très belle femme, diplômée de l’école d’art de la 21 très prestigieuse New York art Academy ; et son truc, c’est les arbres. Lorsque j’ai commencé le dessin, en l’an de grâce deux mil dix, j’étais particulièrement attiré par les 2222arbres. Finalement la seule chose qui me différencie de cette dame, c’est une paire de… (OH LE GOUJAT) ET un fossé gigantesque entre mes arbres qui ressemblent à du pipi de chat et le siens qui sont même plus beaux que les vrais !! Ah et j’oubliais, elle fait tout ça à l’aide de stylos bille :
Elle est à peu près douée dans tout ce qu’elle touche, voilà quelques autres de ses dessins, sans trop d’arbres :
T’as dessiné quoi avec tes pieds ? #3
“La persévérance est la noblesse de l’obstination.” Adrien Decourcelle.
C’est par ces mots que je voulais commencer cet article, vu que je n’ai plus le temps de faire de la photo en ce moment, je continue le dessin et je me suis obstiné jusqu’à obtenir quelque chose qui me convienne. Si vous êtes là, vous vous souvenez très certainement de mon article de la semaine passé, je faisais mes trucs spaces, bizarres qui sortent de l’ordinaire, mais qui ne sont pas académiquement recevables. Rien à battre, je persiste et signe :Je suis content parce que par ce dessin, j’ai rempli ma page, je vous laisse juge, parce que même si je l’aime bien (en même temps, « c’est moi qui l’a fait ») , c’est spécial et bon, bref…
Antoine m’a conseillé après mon premier dessin de cet article d’apprendre à faire des vagues, il m’a motivé à continuer, nous voici donc avec des vagues et à gauche, un rocher, derrière, des montagnes, je me sens obligé de le préciser parce que ça ne va pas forcément de soit !
Je repars sur des trucs plus simples, un arbre, tout le monde sait ce que c’est un arbre, effectivement, c’en est un, quelconque, mais c’en est un. Il faudrait que je le retravaille un peu plus en rajoutant du détails et des ombres, des branches, des trucs sympas quoi, mais autant repartir du début donc je ne le ferai pas.
Mieux pour celui-là, bon, j’ai suivi un tutoriel d’Alphonso Dunn qui est juste un grand maître du dessin à l’encre (le nom m’a été donné par Antoine, de toute façon, j’y pige rien dans les noms d’artiste). Donc, forcément quand c’est bien expliqué, même si mon anglais est limité aux dialogues de série américaine, ça permet de faire un bon rendu, et avec quelques conseils on peut vite s’améliorer si on pratique régulièrement, j’en suis l’exemple vivant, moi qui ne savait dessiner que des mouettes il y a quelques mois.
Le grand à partir d’une photo, le petit à partir de ma tête. C’est celui que je préfère après, c’est aussi parce que je me suis sorti les doigts pour le faire.
A partir d’une photo aussi, c’était surtout pour tenter une lumière différente, c’est plus ou moins réussi, car c’est complexe de faire de bonnes textures en ayant des ombres aussi complexes à mettre en œuvre.
Sur celui-ci, j’ai aussi suivi un tuto de Dunn, c’est beaucoup moins bon que ce qu’il fait en 20 minutes, mais ça a le mérite d’exister. Je suis quand même content d’avoir réussi à rendre mes chères vagues à peu près correctement.
Celui-là, il sort de ma tête de A à Z, donc, je suis content de moi, il faudrait que j’égaye un peu le premier plan qui me semble un peu vide et mettre quelques reflets sur le côté droit derrière le pont, mais bon, on va rester comme ça pour le moment !
Temps : environ 2h/dessin
Satisfaction : 95%
Je reste meilleur photographe que dessinateur, mais faute de grives…
Marcos Beccari – Un bol de vitamine D
Il est de ces artistes qui laissent des traces, comme Hopper que j’avais présenté avant, mais en sensiblement moins célèbre, Marcos Beccari ! Je connais très peu de choses de sa vie, à part qu’il est brésilien et qu’il maîtrise Instagram (je sais, j’aurais dû être biographe, j’ai un talent inné pour la recherche minutieuse), et que c’est une bête de l’aquarelle. Nul besoin d’ingérer un Prozac lorsqu’il pleut dans vos yeux, admirer les tonalités joyeuses de ces œuvres vous remettra directement d’aplomb !
Ce que j’apprécie tout particulièrement chez ce cher monsieur, c’est son aptitude à donner une style photographique à ses aquarelles : remarquez la profondeur de champ et la manière dont sont organisées ces toiles.
Ce qui est bien, en plus, c’est qu’il est encore vivant à l’instar de beaucoup de peintres puristes… Son jeu des ombres et des lumières est fabuleux, bien qu’à mon avis il prend d’abord une photo pour ensuite la reproduire. En plus, il semble beaucoup apprécier le gente féminine, et faut dire qu’artistiquement parlant, elle sait satisfaire tout le monde.
Son facebook pour les curieux et curieuses.
T’as dessiné quoi avec tes pieds ? #2
Nous y voilà, c’est le grand retour du dessin avec les pieds ! C’était la grande question de l’été, est-il possible de mettre de l’Autotune (avec un A majuscule s’il vous plait) sur un dessin, et bien non ! Booba et autres Maître Gimps ont tenté, tout ce qu’ils ont réussi c’est de se retrouver avec un dessin raté (tout comme leurs chansons). Ben moi, j’ai fait sans, et même si ça se voit, c’est plus gratifiant que leurs merdes inécoutables (Cher lecteur et lectrice, si jamais vous aimez quand même cette musique, je vous pardonne, vous êtes ici et ça fait quand même remonter le niveau de votre inculture ! Non ? Ah merde…). Mais quand même il fallait bien le faire, au minimum pour la postérité et la gloire, et pour qu’un jour peut-être ces dessins valent de l’or que et mes arrières arrières arrières petits enfants qui ne connaîtront pas le papier deviennent riches !
J’entends déjà Antoine balancer son fameux « Ferme ta gueule Amaury et montre-nous les dessins », c’est pourquoi je vais faire une petite digression histoire de jeter un peu d’huile sur le feu !
J’étais au supermarché pour faire mes courses hebdomadaires (chose que je ne fais jamais, c’est madame qui les fait d’habitude vu que j’achète plein de conneries à chaque fois) et je suis passé dans le rayon de la rentrée, c’est-à-dire plein de matériel qui coûte très cher pour ce que c’est et en plus, ils augmentent les prix pour l’occasion (ben oui, il faut bien rentabiliser…). Je profite de cette petite digression pour vous mettre une petite chansonnette que j’aime beaucoup que vous pouvez mettre en fond pour finir de lire cet article:
Dépénalisation du droit des affaires par Les malpolis.
Donc, je tombe sur des feuilles Canson et un feutre noir épais. J’ai donc acheté mes conneries plein pot parce que tant qu’à faire autant leur donner plus de sous, – ils n’en ont pas assez – et je suis rentré chez moi. J’ai commencé, après avoir mangé, à gribouiller comme je le faisais au boulot avant de changer de poste quand j’étais au téléphone en fait, gribouiller me manquait. J’essaie de le faire le soir maintenant pour plus de plaisir et de décontraction avant d’aller se coucher. C’est aussi pour ça que je suis moins actif dans les articles, ça prend deux heures à chaque fois, ça laisse peu de temps pour faire autre chose. Mais ça reste agréable. Bref.
Après cette petite digression qui a fait s’arracher plus d’un cheveux à ceux qui attendaient avec un grand intérêt mes dessins avec mes pieds, les voilà enfin :
Premier essai, ça part dans tous les sens, c’est mon cerveau qui fait ça, c’est pas sûr qu’il soit bien connecté, va falloir consulter ! Le cactus sera la base de mes dessins suivants.
Et de trois en un, il faut rentabiliser le papier acheté à un prix astronomique en grande surface ! De gauche à droite, le magicien qui pose avec son bâton bien raide comme il faut, avec une expression un peu niaise, je ne sais pas dessiner les bonhommes. Pour la petite histoire (je ne sais plus si je l’ai déjà racontée ici, mais dans le doute, je vous la narre !), quand ma mère à l’âge de 4 ans s’inquiétait que je ne dessine pas m’a demandé de faire un bonhomme, je l’ai fait à poil, quand elle m’a demandé pourquoi, je lui ai juste répondu que je n’avais pas eu le temps de l’habiller – déjà un flemmard en puissance… – Vous lui demanderez !
Ensuite, j’ai fait un arbre, parce que j’en avais envie, je suis pas mécontent de lui, les ombres sont pas trop mal mis à part l’ombre portée, dur dur de comprendre comment ça fonctionne… l’effet d’écorce est pas trop mal je trouve. J’aime bien le rendu des ombres, mais les hachures, ça va 5 minutes, après, ça pique les yeux à regarder quand c’est trop gros comme ici.
Le troisième est l’ébauche de mon dessin du dessus ainsi que celui que j’ai fait hier (plus bas), c’est pas non plus le mieux qui se fait, pas grand chose à dire dessus si ce n’est que c’est moche.
C’est une ébauche non finie que je finirai un jour si j’ai le temps et la patience, pour le moment ce n’est pas le cas, vu que les feuilles que j’ai acheté c’est du 24*32cm , c’est assez grand et long à remplir, mais j’ai la volonté de le faire. Sûrement plus tard.
Après avoir eu plein de spam – pour pas changer – avec tous mes dessins à la cons, Antoine a eu pitié et il m’a donné du matériel réformé afin que je me trouve des trucs qui me plaisent. Et il n’a pas raté, donc, en cadeau pour son anniversaire, (ouais, je balance, c’était samedi l’anniversaire d’Antoine, bon anniversaire !) il m’a donné un carnet Muji ainsi que 3 stylos feutres qui vont du 0.2mm au 0.5mm. Ben c’est très agréable à utiliser.
Je ne résiste pas à balancer sa dédicace : C’est un autre niveau que moi, mais ça fait plaisir à voir !
Tout ça pour dire que j’ai fait deux autres dessins mais cette fois-ci sur ce carnet :
Bon, il y a un truc qui me gonfle, c’est que ça penchouille, c’est pas bien grave, mais c’eut été mieux si j’avais pas picolé. Le second truc qui me gonfle c’est l’arrière-plan vraiment trop présent. Mais c’est une bêtise de néophyte, c’est quelque chose que je ne referai pas, IL FAUT LE FAIRE A LA FIN BORDEL !
Ne me demandez pas ce qui m’est passé par la tête le jour où j’ai fait ce dessin, plein de trucs divers et variés, mais je suis pas mécontent du rendu, même si j’ai foiré la porte et les deux poteaux qui soutiennent la façade, c’est pas grave ! J’aime bien mon idée quand même !
A vous de juger, en attendant, je retourne à mes crayons ! 🙂
Jake Parker – Créateur de l’Inktober
Vous n’avez certainement jamais entendu son nom, sauf si vous vous intéressez un minimum à l’illustration, mais ce bonhomme est le créateur de l’Inktober ! Ah, vous ne connaissez pas non plus ? C’est comme le « No-shave November », sauf que ça n’a rien à voir avec la pilosité : vous devez faire un dessin par jour pendant tout le mois d’octobre ; de préférence à l’encre. Mais Jake Parker est avant tout un illustrateur ultra prolifique, qui, s’il se décidait à créer un jeu-vidéo, obtiendrait de base mes pécules.
Beaucoup de références diverses et variées, on dirait que rien ne l’arrête. J’ai peu de choses à lui reprocher, étant donné que je n’atteindrais certainement jamais son niveau, mais je regrette un peu ce côté appât à fans, on voit rarement tout une scène dans sa galerie ; nous avons souvent à faire à des personnages qui ne sont incrustés dans aucun décor. Et ça, c’est nul. Mais il m’a donné envie de faire l’Inktober ce con.
Peace.
TPQ ? #7 Souvenir de vacances
Voici les quelques photos que j’ai eu le temps de prendre pendant les vacances. Rien d’extraordinaire vu que je n’ai pas fait cet été de sortie exprès pour ça, mais il faut quand même que je me sorte les doigts de temps à autres.
Oui, je sais, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent, et ouais, j’ai rien fait, enfin non, j’ai pas rien fait, j’ai procrastiné.
Extrême session Valeilles 2016 par Antoine
Après celles d’Amaury, je vais également montrer mes modestes photos car, comme le rappelle cette photo, nous étions trois à Valeilles ! Comme les mousquetaires, sans l’autre qui se la pète là, d’Artagnan. MOUSTACHU !
On ne va pas se mentir, Amaury a fait les choses bien, il a distingué tous les sports, a mis proportionnellement des photos dans chaque discipline, bref du bon travail. Moi, je vais balancer les photos (selon un certain ordre tout de même), à mort le diktat du rangement et de l’ordre !!
Mes ami(e)s, maintenant mes photos. Je ne suis pas un photographe sportif, je cherche surtout à trouver la beauté d’un sport, non son exécution :
Malgré la pluie le premier soir, ces deux jours étaient assez fantastiques : Que des visages amicaux, des gens gentils bien comme il faut, y’a d’la place pour se garer et tout le monde vous dit BONNE JOURNÉE! Les photos du feu d’artifice sont tellement au-dessus des miennes que je ne vous ai pas fait l’affront de les mettre, allez voir les siennes. Peace, à l’année prochaine.
[Court-métrage] SOAR
T’as dessiné quoi ? #11 « Souvenirs Entomologiques »
L’été n’était pas chaud, et encore moins beau mais c’était l’été : personne dans les transports, flemme de travailler dès 9h30 et folles soirées. Mais voilà, septembre arrive, on se remet au travail et au dessin plus sérieusement. Pour faire un clin d’œil au merveilleux été que nous venons de vivre, cette 11ième édition est dédiée à nos amies les bêbêtes, principalement des hyménoptères pour le coup :
Je me permets de faire une critique générale étant donné que ce sont des dessins qui ne demandent que peu de temps : on va sur internet, on voit un insecte qu’on aime bien et on le copie selon l’axe souhaité. Bref, les insectes les moins réalistes sortent de ma tête et les autres de Wikipédia. J’ai un projet dans ma p’tite tête, celui de faire un artbook constitué principalement d’insectes. Ça m’a bien botté de les dessiner étant donné que, par le passé, j’étais assez féru d’entomologie. Je me dis que d’une certaine manière, ça permet d’aborder l’anatomie des êtres vivants et, de l’Homme ! Sujet sensible pour moi étant donné que je suis une bille dans la matière.
J’essaye de comprendre les mouvements en 3D des insectes, pour avoir une bonne perspective et des mouvements réalistes, mais c’est clairement chaud les marrons. J’ai plus ou moins essayé de rendre vivantes des abeilles dans la seconde image, en les imbriquant dans un décor avec une belle perspective montante, mais je me suis découragé car je voyais les défauts s’accumuler… C’est un prochain défi !!
Extrême Session Valeilles édition 2016 par Amaury
Le festival Extrême Session de Valeilles pour l’année 2016 est terminé depuis presque un mois déjà, les photos ont eu le temps d’être traitées tranquillement au bord de la mer par mes soins (ok, maintenant, mon dos pèle…) mais pour ceux qui ne le savent pas, Extrême Session, c’est un festival de sport extrême où pas mal de disciplines sont représentées avec de grands noms qui font le show. A côté de ça, on va se relancer doucement vers un rythme de croisière plus agréable niveau article, il ne faut pas se leurrer, les vacances sont en train de se terminer.
Voici un condensé de mes photos de Valeilles classé par sport ou activité, c’est plus pratique. Vous trouverez également le reportage en intégralité (environ 300 images) sur la page dédiée.
Je tiens à remercier Antoine, Vincent et David sans quoi cette sortie sympathique n’aurait pas été possible !
Et maintenant, place aux images :
WakeBoard
FlyBoard
FMX et assimilés
BMX et assimilés
Grass track
Jetski
Slackline
Cracheur de feu
Feu d’artifice
Comme dit plus haut, si vous voulez voir l’intégralité du reportage, allez sur la page dédiée !
Amis riders, amis artistes, j’ai une mémoire des noms aussi efficace que celle d’un poisson rouge, si vous voulez que j’inscrive vos noms sous les photos, n’hésitez pas à me contacter via la page de contact ! 😉
Albert Kahn : Archives photographiques de la planète
Albert Kahn (1860 – 1940) était un richissime banquier connu pour être un grand mécène mais surtout qui a envoyé entre 1908 et 1930 des photographes sur les cinq continents afin de constituer un immense fond photographique qui vient d’être mis en ligne récemment sur le site du musée éponyme et qui est consultable ici.
« La photographie stéréoscopique, les projections, le cinématographe surtout, voilà ce que je voudrais faire fonctionner en grand afin de fixer une fois pour toutes des aspects, des pratiques et des modes de l’activité humaine dont la disparition fatale n’est plus qu’une question de temps ». disait Albert Kahn en janvier 1912. Ces quelques mots résument bien ce qu’il voulait faire et il n’y a pas besoin de les commenter.
Une bonne partie des photos qui ont été mises en ligne ont été prises en France ou en Europe mais on en trouve quand même plusieurs milliers à travers la planète. Ces photographies ont été faites sur plaque de verre avec le procédé « Autochrome » des frères Lumière ce qui les rend précieuses car ce sont des photographies couleurs.
Dans le moteur de recherche, elles sont classées par thème, ce qui rend le ciblage de ce que l’on veut assez facile, à noter que la recherche par la carte ne fonctionne pas des masses, on a accès au photo que de façon aléatoire.
Toutes ces clichés à portée de main c’est quand même une aubaine quand on veut regarder un morceau d’histoire, toutes ne sont pas exceptionnelles, mais comme elles sont bien triées et classées on peut imaginer qu’elles pourront servir potentiellement à quelqu’un un jour. La seule chose que je regrette vraiment, c’est que les photos soient en si basse qualité (800px de large) ce qui est vraiment dommage vu qu’à notre époque, nous avons pratiquement tous des écrans HD. Cela ne permet pas de profiter au maximum de toute cette immense richesse culturelle à son maximum.
Pour le moment, sur les 72000 de la collection, seules environ 23000 ont été mis en ligne, on attend la suite avec impatience !
En voici quelques exemples:
T’as dessiné quoi ? #11
L’été est là, ça se ressent, c’est dur de travailler! Et même de dessiner, juste envie de branler au soleil toute la journée, un pastis d’un côté, un paquet de clopes de l’autre et une piscine pour refroidir la température corporelle. Mais je n’aurai rien de tout ça, car j’habite à Paris : quand j’ai chaud, je mets la tête dans le frigo et je la boucle.
Quatre petits dessins cette semaine, j’essaye de préparer une série de dessins un peu spéciale à côté (que j’espère présenter un jour!) donc je ne suis pas très prolifique, puis l’été tout ça tout ça.
« Entraînement sur les formes simples, pour être exact j’ai commencé par le tout petit canon qu’il y’a sur le bras droit du robot. Je dois avouer ne pas m’être bien pris la tête sur les ombres, j’ai fait au plus simple : les formes simples étaient mon seul objectif mais ça a fait un truc pas trop dégueu à la fin donc, ma foi. » Temps : 1 heure et des poussières ; Satisfaction : 70%.
« Beaucoup de plaisir à réaliser ce petit samouraï, seul bémol : le bras trop crispé et la perspective de la main qui n’est pas très bonne. Autrement, la gestion des ombres me plaît bien, le profil également, et l’ajout de gris autour était une bonne idée. Temps : 2 heures ; Satisfaction : 75%.
« Je n’avais que deux bic à portée de main, mais encore une fois je voulais travailler un peu les formes simples. La réalisation de ce dessin est très anarchique, comme pour le robot je n’ai pas fait de brouillon ni d’esquisse ni rien. Et ça se voit. J’aurais aimé souhaiter ajouter plus de champignons, peaufiner un peu le truc, mais vous savez on a parfois ce sentiment que, quoiqu’on fasse, c’est mal barré. Au final le dessin n’est pas ignoble, mais il n’est pas soigné, c’est dommage. » Temps : 1h30 ; Satisfaction : 60%.
« Ma sœur veut se faire tatouer une ancre marine, donc étant le seul trouduc de la famille à toucher un peu au dessin, elle m’a demandé de la lui dessiner. Mauvaise idée, je me suis lâché et, soyons d’accord, un tatouage aussi chargé ne rendra pas bien du tout sur un peau douce de femme. Par contre le dessin est cool, si j’ai la foi je le remplirai. Puis ça m’a permis de toucher un peu au digital painting, que je délaisse. Bref, c’était sympa mais ne me demandez pas de faire vos futurs tattoos. Y’a des pros pour ça ! » Temps : un peu plus de deux heures ; Satisfaction : 70%.
See you dans la prochaine édition !
Les vautours fauves
Les vautours fauves sont de très grands rapaces charognards dont l’envergure dépasse les 2,5 mètres pour un poids avoisinant les 10 kilos. Ils atteignent l’âge adulte dans la septième année mais peuvent se reproduire à partir de 4 ans. Autrefois cette espèce était largement répartie sur les différents massifs montagneux français.
De part leur grande taille, ils utilisent le vol à voile. C’est à dire que les vautours pour décoller puis se déplacer se servent des courants thermiques ascendants qui se forment sur les reliefs bien exposés. Des courants dits « dynamiques » sont également exploités, ceux-ci se forment lorsque des brises de vallée rencontrent un relief donnant lieu à des ascendances dynamiques.
Impressionnants, mal connus et trainant derrière eux une mauvaise réputation, les vautours fauves ont été traqués et décimés dans la première moitié du XXème siècle. Malgré cela un noyau de population a réussi à se maintenir dans l’arc pyrénéen dans la vallée d’Ossau. Puis, par la volonté de personnes passionnées et motivées, et grâce à l’implication du FIR (Fond d’Intervention pour les Rapaces) et du Parc National des Cévennes, un programme de réintroduction a vu le jour à la fin des années 1970 dans le sud du Massif Central. Ainsi, se sont près d’une soixantaine de « fauves » qui ont été relâchés dans les vallées des Grands Causses entre 1981 et 1986. Opération plus que réussie puisque pour la saison 2016 ce sont près de 500 couples reproducteurs qui ont été dénombrés dans les vallées du Tarn, de la Jonte et de la Dourbie !
En parallèle d’autres programmes de réintroduction de vautours fauves ont vu le jour dans les Préalpes du sud, en Italie et en Serbie. Le premier bastion de l’espèce en Europe reste la péninsule ibérique où les populations se sont toujours maintenues.
Le vautour fauve joue un rôle particulièrement important dans l’écosystème. En effet, il est nécrophage, il débarrasse donc l’environnement des cadavres d’animaux qu’ils soient domestiques ou sauvages. Il faut savoir que le tube digestif d’un vautour dégrade toutes formes de bactéries et de virus grâce des sucs digestifs dont le pH oscille entre 1 et 1,2… Par cette action il évite les phénomènes d’épidémie dans les écosystèmes. Ce sont de véritables équarrisseurs naturels dont le service est gratuit.
Cette espèce fréquente préférentiellement les régions montagneuses et les zones de piémont qui correspondent à des secteurs où l’élevage ovin traditionnel reste préservé. En effet, ces vautours s’installent en colonie (de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de couples) dans des vallées présentant de grandes falaises. Les « nids » sont constitués d’une simple cuvette à même la roche, c’est pourquoi les falaises calcaires souvent bien drainées et offrant de grandes vires, sont choisies pour l’établissement des colonies. La proximité avec de vastes espaces pâturés de type « alpages » ou « estives » est primordiale pour la recherche alimentaire (Causses, région des Préalpes, Pays Basque…).
Situé tout au bout de la chaîne alimentaire, le vautour fauve est exposé à la concentration des produits chimiques dans les organismes. Bien qu’insensible aux virus les plus violents, il reste très vulnérable aux traitements vétérinaires utilisés dans l’élevage. En Inde, la mise sur le marché du Diclofénac (anti-inflammatoire commun utilisé sur le bétail) a entrainé la disparition de plus de 90% de la population de deux espèces de vautours en 10 ans.
Malgré ce qui peut être relayé par certains médias douteux, le vautour fauve est un simple charognard, il n’est pas équipé pour tuer.
TPQ? #6 : Fécamp, poses longues et déconvenues
Ce TPQ #6 est l’occasion pour moi l’occasion de vous souhaiter de bonnes vacances ! Ça a déjà été fait ? Ah bon… Le week-end dernier, j’ai eu la chance de partir pour aller à Fécamp. Mes beaux-parents ont loué une petite maison de ville à 300m de la plage (de galet, c’est moins confortable que le sable, mais au moins quand on en a dans la chaussure, c’est plus facile à retirer même si c’est plus douloureux !) et nous sommes partis en famille se ressourcer.
Arrivés vendredi soir, nous avons eu pour la première fois depuis des semaines, du beau temps :
Nous avons soupé pour avoir l’estomac plein et faire une balade digestive. En sortant, je me suis aperçu que je n’avais pas mon attache rapide Manfrotto pour poser mon appareil sur le trépied… J’ai râlé parce que j’avais reçu le jour même un filtre Haida ND1000 pro MC II acheté spécialement pour l’occasion et faire de la pose longue. Je me suis dis que je chercherai un nouveau tripode le lendemain.
Serein, j’ai donc augmenté la sensibilité de mon appareil photo pour immortaliser les dernières lueurs de la journée en me disant que ça me changerait un peu :
Satisfaction : 75%
Petite balade rapide dans la ville avant de rentrer :
Le lendemain, j’ai passé la matinée et une bonne partie de l’après-midi à chercher un trépied sur Fécamp, ne cherchez pas : il n’y en a pas ! J’ai appelé une quinzaine de boutique, me suis déplacé dans une dizaine d’autre, mais non…
Petite séquence SMS : comme à mon habitude, j’en ai profité pour partager le récit de ma vie à Antoine…
C’est un accessoire qui a sûrement été interdit pour je ne sais quelle raison obscure. J’ai dû prendre la voiture jusqu’au Havre pour trouver un magasin qui vendait du matos correct : www.creatis-photo.com – pour ne pas les citer – un peu cher par rapport aux prix pratiqués sur internet, mais j’ai trouvé une attache-rapide de Manfrotto et ça m’a bien dépanné.
Voici enfin les poses longues que je voulais faire :
J’ai pris ces deux photos exclusivement pour tester le filtre Haida histoire de savoir ce qu’il valait en pleine journée et si les infrarouges étaient bien filtrés. Avec des filtres de mauvaise qualité, ça donne une teinte rosâtre difficilement corrigeable en post-traitement, j’en avais utilisé volontairement pour donner un effet de couleurs bizarres sur une série de photo, mais ça va 5 minutes. Il faut dire qu’il s’en sort bien. Les couleurs sont relativement neutres sans trop de dominante, il affaiblit néanmoins les contrastes et crée un vignettage assez prononcé. Ces deux points noirs se corrigent facilement en PT.
Si je voulais tant faire de la pose longue c’est que j’avais des images en tête que je voulais faire depuis un moment. Malheureusement, le ciel était légèrement voilé au large ce qui ne m’a pas donné dans un premier temps les teintes chaudes que je souhaitais.
Satisfaction : 75%
Au fur et à mesure que le soleil se couchait, les temps de pose augmentaient petit à petit. Durant les deux heures de photos, j’ai commencé à 6/7 secondes, pour finir à près de 2 minutes en augmentant la sensibilité à 400 ISO.
Quand soudain le soleil est sorti juste sous les nuages quelques instants :
J’ai fait la photo que je voulais, elle était dans la boîte, j’ai fait quelques autres photos qui n’étaient pas à la hauteur et je suis rentré à la location.
Satisfaction 95%
T’as dessiné quoi ? #10 !!
Et de 10 ! Pour l’occasion, beaucoup de dessins (sous-entendu exécutés en peu de temps…) et un peu de couleur, un tout petit peu, parce que c’était l’été (ou pas). Sans plus attendre, mes chefs-d’œuvre :
« Je me suis décidé à faire une critique générale car la plupart de ces dessins ont été rapidement exécutés (en moyenne 30 minutes, sauf la plante carnivore au bic qui a été un peu plus longue à faire). La plupart de ces dessins sont des exercices, donc ils peuvent paraître bâclés, notamment au niveau de leur colorisation pour certains. Depuis un moment je me dis qu’il faudrait que je fasse un gros dessin, un truc qui me mettrait au moins 10 heures, c’est à méditer pour la suite. »